LA FÉDÉRATION

18 septembre 2020

Inquiétude par rapport à la situation dans la réserve faunique de La Vérendrye et a l’accessibilité à des pourvoiries

Québec, le 18 septembre 2020 – La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs est inquiète par rapport à la demande de moratoire sur la chasse à l’orignal imposé par certains membres de la communauté algonquine de Lac Barrière, situé dans la réserve faunique de La Vérendrye.

La Fédération souhaite l’intervention du gouvernement puisque les barrages routiers contreviennent à la loi. De plus, selon la loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (LCMVF), nul ne peut sciemment faire obstacle à une personne effectuant légalement une activité de chasse, de pêche et de piégeage. Les chasseurs qui tentent de se rendre à leur site de chasse le font en toute légalité, se dirigeant vers des territoires gérés par la SÉPAQ ou par des pourvoyeurs. Ils ne devraient donc pas faire face aux barrages qui se trouvent actuellement à plusieurs points de jonction avec la route 117.

Il n’est pas justifié de bloquer l’accès aux chasseurs puisque le nombre d’orignaux par 10 km2 a été évalué en début d’année et n’a pas été jugé critique. Un inventaire aérien effectué par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) conjointement avec des représentants de la nation algonquine a permis de situer la densité à 2,06 orignaux aux 10 km2. Ce nombre est plus bas que le chiffre de 3,2 obtenu lors de l’inventaire de 2008, mais la ressource n’est pas menacée. Tout de même, pour assurer la pérennité de la ressource, le nombre de permis de chasse sportive a été diminué de 30 % et le nombre de permis pour chasser la femelle est passé de 200 à 100. Toutefois, bien que l’inventaire aérien soit un outil précis pour évaluer la densité d’orignaux, il faudrait aussi connaître le prélèvement annuel effectué par la nation autochtone pour gérer la ressource de façon optimale.

 

Considérant les ressources disponibles, il est désolant que des chasseurs n’aient pas accès à leur site de chasse. Par ailleurs, en cette période angoissante étant donné la pandémie, les sorties en nature sont une façon pour les chasseurs de se ressourcer et ne devraient pas être une source de stress supplémentaire.

 

Nous souhaitons vivement que le gouvernement intervienne pour que soient retirés les barrages qui contreviennent à la LCMVF et qui nuisent à la qualité de l’expérience de chasse vécue sur ce territoire. La Fédération rappelle que ces actions sont portées par certains individus, et que la communauté algonquine de Lac Barrière, ainsi que les autres communautés autochtones, semblent ne pas adhérer à cette méthode.

 

À propos de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.com) est un organisme sans but lucratif fondé en 1946 qui représente 125 000 membres. Sa mission est de représenter et de défendre les intérêts des chasseurs et pêcheurs du Québec, de contribuer à l’éducation sur les pratiques sécuritaires et de participer activement à la conservation et à la mise en valeur de la faune afin d’assurer la pérennité des ressources et la perpétuation de la chasse et de la pêche comme activités traditionnelles, patrimoniales et récréatives.

 

 

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Source :                      
Emily Vallée
Coordonnatrice aux communications
Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Tél. : (418) 878-8999 / 1 888 LAFAUNE
@ : emilyvallee@fedecp.com

Information :
Stéphanie Vadnais
581-991-3101
@ : stephanievadnais@fedecp.com

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