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L'orignal: le plus grand cervidé du Québec... et du monde!

Infographie faunique à partager : L'orignal, le vrai roi de nos forêts?

L'orignal: le plus grand cervidé du Québec... et du monde!

 

 

C’est un animal plutôt solitaire, de la taille d’un cheval, qui est particulièrement bien adapté aux hivers rigoureux; sa forte masse et son pelage qui se dote d’un duvet dense en hiver l’aident à résister au froids rigoureux. En outre, ses longues pattes lui permettent de se déplacer dans la neige.

 

L’été, on peut l’apercevoir dans les lacs alors qu’il fuit les insectes et qu’il s’immerge complètement pour s’alimenter de plantes aquatiques. Son ouïe et son odorat sont très développées alors que sa vue est plutôt faible. Il distingue donc difficilement les objets immobiles mais remarque les mouvements. Son principal prédateur naturel est le loup, mais l’ours peut s’attaquer aux petits.

 

Le mâle porte un panache remarquable qui est utile en automne pour conquérir les femelles et établir la prédominance entre individus. Il commence à pousser en avril et tombe en début d’hiver. Au cours des années, ce panache tout d’abord composé de simples dagues ramifiées prendra sa forme caractéristique avec de larges palettes.

 

Au Québec, on retrouve l’orignal partout jusqu’à la limite des arbres au nord. Les densités sont variables selon les régions, mais la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent sont les secteurs où les densités sont les plus fortes. Il recherche les forêts mixtes et profite des forêts en régénération à la suite de perturbations. C’est pourquoi les coupes forestières, qui laissent place à l’apparition du bouleau et du tremble ainsi qu’à d’autres espèces arbustives dont il se nourrit, sont si profitables aux populations.

 

La période du rut s’étend généralement de la mi-septembre au début d’octobre. Les petits, généralement un ou deux, naissent à la fin de mai ou au début de juin.

 

 

 Problématique à surveiller :

Depuis quelques années, les orignaux du Québec sont davantage parasités par la tique d’hiver. Ce phénomène, bien qu’inquiétant, est présentement stable. L’amoindrissement de l’épaisseur de neige, ainsi que les fortes densités de population, favorisent la tique. Chasseurs, soyez rassurés;  la chair des animaux parasités n’est pas affectée.