La consommation du poisson et la problématique du mercure
Infographie faunique : la contamination des poissons capturés à la pêche sportive; doit-on s'en faire?
La contamination des poissons capturés à la pêche sportive; doit-on s'en faire?
Nous entendons à l’occasion que la chair des poissons contient des contaminants, tels que du mercure. Cela a pour effet de mettre les pêcheurs sportifs sur leur garde. Mais qu’en est-il exactement ?
Le mercure est libéré dans l’environnement, puisqu’il est naturellement présent dans les formations rocheuses et le sol. Les végétaux en assimilent alors au cours de leur croissance et le mercure se retrouve dans les réseaux hydrographiques. Les particules de mercure, issues de la combustion des incinérateurs à déchets et des centrales thermiques au charbon, voyagent par les airs et tombent dans les lacs et les rivières.
Lorsque l’on crée des réservoirs hydroélectriques, un autre phénomène se produit. Une dégradation bactérienne des végétaux est submergée par l’eau, ce qui provoque une hausse importante du niveau de mercure dans les réservoirs. Malgré tout, au cours des années, le niveau de mercure finira par se résorber.
Pour ces raisons, le mercure est présent dans la chaîne alimentaire. Par le phénomène de bioamplification, chaque organisme qui mange un autre organisme accumule le mercure que ce dernier contenait. Donc, les poissons piscivores, comme le brochet ou le doré, emmagasinent le mercure de tous les poissons qu’ils ont mangés. C’est pourquoi ces espèces contiennent plus de mercure qu’une truite mouchetée qui consomme des insectes.
Le Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce, publié par le gouvernement du Québec, indique le nombre de repas pouvant être consommés chaque mois selon les espèces. Vous pouvez alors vous y référer pour plus de renseignements. http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/guide/localisation.asp
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