5 octobre 2022
Projet-pilote pour la cohabitation entre chasseurs avec chiens et piégeurs
Une carte en ligne du statut d’activité des territoires de trappe est lancée aujourd’hui pour faciliter la recherche d’un terrain sécuritaire pour la chasse avec chiens.
La Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec (FTGQ), la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) se sont alliés pour publier une carte en ligne qui montre si un terrain de trappe utilise des pièges dangereux ou non. Le projet-pilote inclut deux territoires structurés soit la réserve faunique Rouge-Matawin ainsi que la Zec Batiscan-Neilson.
La carte offre une vue d’ensemble de l’activité de piégeage en cours, sans révéler l’emplacement des pièges ni les coordonnées du piégeur. L’objectif est de faciliter la cohabitation entre les piégeurs et les chasseurs avec chiens, pour qui le risque présenté par les pièges mortels est très grand.
Le projet pilote en détail
Les piégeurs participants ont informé la FédéCP de la date de début ainsi que de fin de leur période de piégeage.
Le statut d’activité du terrain (par TP) est indiqué par un code de couleur selon qu’il est actif (c’est-à-dire que des pièges dangereux sont utilisés), inactif, ou encore inconnu.
L’information est publiée en ligne sur le site web de la FédéCP. Le statut d’activité est mis à jour régulièrement. C’est pourquoi il est suggéré de consulter la carte le matin-même de son expédition de chasse pour avoir un portrait juste de l’activité sur le territoire.
Le projet est simple et comporte de nombreux avantages :
- La seule action pour le piégeur est d’informer la FédéCP de sa période de piégeage.
- Le chasseur a rapidement une vue d’ensemble de l’activité de piégeage en cours sur le territoire.
- L’outil en ligne permet d’obtenir l’information même après la fermeture du poste d’accueil.
- Le risque de vol d’équipements est nul puisque l’information disponible est seulement au niveau du territoire lui-même (TP), à savoir si celui-ci est actif ou non.
En facilitant la cohabitation, les organismes impliqués souhaitent que les chasseurs avec chien profitent d’une plus grande période de chasse au petit gibier dans les territoires structurés et surtout, que le risque de captures accidentelles soit réduit.
Il est important de souligner que malgré la mise en place d’un tel projet, le risque zéro d’une capture accidentelle n’existe pas et que le chasseur de petit gibier avec chien est responsable du contrôle de son chien en tout temps.