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Le pékan

Ceci n'est pas un carcajou ; c'est un pékan !

 

La FédéCP présente le portrait faunique du pékan, un petit animal très discret que vous avez peut-être eu la chance d'apercevoir si vous passez, vous aussi, beaucoup de temps en forêt !

 

 

Vous avez aperçu un carcajou ?

Mmm, très peu probable. Ce grand mustélidé est disparu du sud du Québec et s’il en reste quelques-uns, on les trouve dans l’extrême nord de la province. Deux options s’offrent à vous, il pourrait s’agir d’une martre ou d'un pékan. Ces deux animaux ont des allures semblables. Cependant, le pékan adulte est généralement beaucoup plus gros, pouvant mesurer jusqu’à un mètre du museau au bout de la queue et peser 4 ou 5 kilos. La martre adulte ne mesure quant à elle qu’environ 65 centimètres et a un poids d’un kilo et demi. Le pelage du pékan est aussi beaucoup plus foncé que celui de la martre. Si vous êtes en mesure de le vérifier, vous remarquerez que la martre a la gorge orangée.

 

Des airs de famille

Corps allongé, pattes courtes, vif et agile : ce sont des caractéristiques partagées par la famille des mustélidés dont fait partie le pékan. Au Québec, cette famille est aussi représentée notamment par la loutre de rivière, la martre et le vison. Ces animaux sont des prédateurs voraces et tous sont convoités pour leur fourrure.

 

Le pékan, comme les autres espèces de la famille, n’est pas un animal fréquemment observé.  Il vit surtout en milieu forestier et son rôle de prédateur l’oblige à demeurer discret.

 

 

Le diable des forêts… et des villes

Le pékan s’attaque à plusieurs proies. Il peut se régaler de lièvres et de petits mammifères comme l’écureuil et la souris. Il est aussi le seul animal qui ose s’en prendre au porc-épic, quitte à récolter quelques piquants au passage. Certains pékans s’approchent des habitations et s’en prennent à l’occasion aux animaux domestiques. Les petits chiens et les chats s’ajoutent ainsi à son menu. Le phénomène n’est pas nécessairement répandu, mais si on demeure près d’une forêt, il vaut mieux en être informé. En quelque sorte, sa voracité justifie son surnom de diable des forêts.

 

En activité toute l’année

Le pékan, comme la plupart des animaux recherchés pour leur fourrure, est actif toute l’année. On peut l’apercevoir à toute heure du jour, bien qu’il préfère l’aurore et le crépuscule pour bouger. L’hiver, il emprunte les sentiers de lièvres qui l’aident à se déplacer dans la neige. Comme la nourriture est moins accessible, il profitera des carcasses d’animaux pour s’alimenter.

 

 

Le saviez-vous ?

  • Il y a une nette différence de taille entre le mâle et la femelle. Le mâle pèse deux fois le poids des femelles. Malgré leur différence de taille, ils ont des pattes de même grandeur.
  • Le pékan possède des griffes semi-rétractiles qui l’aident à se déplacer très agilement dans les arbres. Il peut tourner ses pattes arrières de 180 degrés pour l’aider à descendre des arbres.
  • N’ayant que peu de prédateurs, il peut vivre une dizaine d’années en nature.
  • Les pékans signalent leur présence en laissant les sécrétions de leurs glandes anales, et de celles de leurs pattes arrières pour le mâle, sur des souches ou sur des rochers.

 

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