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L'ours noir, une grosse bête aux multiples atouts !

 

Plus commun des ours d’Amérique du Nord, l’ours noir est considéré, d’un point de vue biologique, comme un mammifère carnivore. Pourtant, en réalité, il est plutôt un omnivore qui sait bien profiter des nombreuses ressources alimentaires que lui offre la forêt. Charogne, petits mammifères, plantes herbacées et petits fruits font partie de son menu. Des études récentes ont aussi démontré que les fourmis constituent une bonne part de son régime alimentaire.

 

On remarque depuis quelques années que la population d’ours noirs de la province semble en augmentation. Quelques hypothèses sont avancées pour expliquer ce phénomène, mais il se pourrait que les changements climatiques en soient la cause. En effet, l’adoucissement des saisons permettrait aux ours de sortir plus tôt de leurs tanières, et d’y entrer plus tard. Ainsi, ceux-ci profiteraient d’une saison d’alimentation plus longue, ce qui permettrait aux femelles, mieux nourries, de produire davantage de petits.

 

Les ours importuns constituent un enjeu important pour la sécurité publique. Durant la belle saison, les agents de protection de la faune doivent souvent intervenir pour aider les citoyens aux prises avec des ours trop entreprenants en les capturant et en les relocalisant ailleurs en forêt. Cette stratégie n’est toutefois pas infaillible. Certains ours très motivés ayant parcouru plus de 200 km pour revenir à leur point de départ. 

 

La chasse sportive, pratiquée selon les règles, aide à contrôler la population de cette espèce, tout en assurant sa viabilité.

 

Un phénomène biologique fascinant se produit dans le cycle de reproduction de l’ours noir. En effet, les femelles sont en mesure de procéder à l’implantation différée de l’embryon. En quelques mots, après l’accouplement qui survient en juin ou juillet, l’ovule fécondé se développe pendant quelques jours à la suite desquels il tombe en dormance. Puis, environ quatre mois et demi plus tard, si la condition physique de la femelle le permet, il s’implantera définitivement dans son utérus où il se développera jusqu’au mois de février, période habituelle de la naissance.

 

 

Faits remarquables :

 

L’ours noir figure parmi les mammifères les plus intelligents. Il est également un excellent nageur, un habile grimpeur et un rapide coureur. Sur une courte distance, ses “sprints” peuvent atteindre 55 kilomètres à l’heure.

 

La mise bas se fait en plein hiver, alors que la femelle est somnolente. D’instinct, les petits, nus et aveugles, se dirigeront vers ses mamelles où ils se fixeront, se nourrissant au besoin du lait de leur mère, jusqu’au beaux jours du printemps.

 

Aidé de ses lèvres flexibles et de sa langue, il peut manger de tout petits aliments comme des bleuets ou des insectes.

 

L’ours noir, tout comme plusieurs mammifères, est daltonien ; il ne distingue pas les couleurs.

 

Ses griffes non rétractables, bien qu’étant des armes redoutables, sont plutôt destinées à creuser et fouiller le sol et les souches à la recherche de sa nourriture.

 

Bien que de tempérament paisible, il arrive à l’ours d’être belliqueux. Il faut être vigilant lorsqu’on se trouve en forêt. Il importe de toujours veiller à ne pas laisser d’aliments à la traîne lorsqu’on est en forêt, en camping ou en chalet. Ceux-ci devraient être dans des contenants hermétiques et hors de portée de ces chapardeurs.

 

Pour de nombreux chasseurs, la viande d’ours est la meilleure venaison qu’on puisse trouver. Il s’agit simplement de s’assurer que sa cuisson porte sa température au-delà de 77° Celsius (170° Fahrenheit) pour éviter la transmission du microscopique parasite responsable de la trichinellose, qui affecte tout de même moins de 2 % des ours. En somme, comme c’est le cas pour plusieurs venaisons, la viande d’ours bien cuite est sans danger.

 

Laissez-vous inspirer !

 

La FédéCP a publié un livre de recettes pour cuisiner l’ours noir à toutes les sauces. Celui-ci est disponible gratuitement dans sa version électronique ici et en format papier sur notre boutique en ligne.



Pour en savoir davantage sur cette espèce et connaître les bons comportements à adopter pour une cohabitation sans anicroche, visitez la page “Vivre en sécurité avec l’ours noir? Une question de responsabilité” du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.