Notre site utilise des cookies pour améliorer votre expérience de navigation. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies conformément à notre politique de confidentialité.

Mise en valeur d'un bénévole : Jacques Poirier

Jacques Poirier : un homme de passion et d’action

Jacques Poirier, secrétaire de l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles-de-la-Madeleine, membre de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs pour la région Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine et du comité Oiseaux migrateurs.

 

S’il existe un bénévole accompli et impliqué dans sa communauté, c’est sans contredit le madelinot Jacques Poirier. Secrétaire de l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles-de-la-Madeleine, il siège aussi à la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs pour la région Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine depuis une vingtaine d’années ainsi qu’au comité Oiseaux migrateurs de la FédéCP. En fait, il fait du bénévolat depuis 1985, année où il est devenu président du Club de VTT des Îles, une autre de ses passions.

 

Véritable touche-à-tout, Jacques aime par-dessus tout la chasse à l’orignal. Mais comme il n’y a pas de gros gibier aux Îles-de-la-Madeleine, il doit s’exiler en Gaspésie pour s’adonner à son activité favorite. « C’est toute une expédition! s’exclame-t-il. On part pendant deux semaines, dans un chalet. On traîne la remorque, le congélateur et tout. En sept ans, on a ramené sept bêtes ».

 

Jacques Poirier avec sa prise, lors d’un séjour de chasse à l’orignal.

 

Au-delà de la passion, l’engagement

En plus de vouer un infini respect à la nature, Jacques pose depuis longtemps des gestes concrets en faveur de la protection de la faune. Il a notamment contribué à réintroduire le lièvre d’Amérique aux Îles-de-la-Madeleine en 1977 alors qu’il avait complètement disparu du territoire. Il n’a fallu que 92 bêtes transportées de Rimouski pour reconstituer une population de lièvres, dont la chasse au collet est toujours bannie.

 

Les espaces protégés sont aussi dans la mire de Jacques, qui déplore l’absence de mesures d’application de la loi. Par exemple, il est interdit de circuler sur les dunes pendant une certaine période puisqu’il s’agit d’une zone de nidification de l’eider. Malgré cela, les amateurs de planche volante (kitesurf), de planche à voile et autres sports nautiques en vogue ces dernières années affluent sans se soucier des mises en garde. « Je travaille avec le Comité des sports de voile des Îles pour sensibiliser la population. Je le fais dans un esprit de collaboration et non de répression ».

 

L’ancien président de la FédéCP, feu Pierre Latraverse (à gauche) a remis à Jacques Poirier un cadre pour honorer son implication bénévole et les nombreux services rendus.

 

Jacques intervient aussi directement auprès des députés et rencontre à l’occasion des représentants de Pêches et Océans Canada pour défendre certains droits ou, au contraire, solliciter leur appui pour imposer des sanctions réelles aux contrevenants. Selon lui, tout est une question d’équilibre et de réactivité face à l’évolution du contexte environnemental et climatique.