Mise en valeur d'un bénévole : Éric Bahl

Éric Bahl : un bénévole curieux et généreux

Éric Bahl, directeur de la formation pour la FédéCP régionale du Centre-du-Québec, président des Archers du Centre-du-Québec et directeur du Circuit Pro-3D.

 

Éric Bahl baigne dans le bénévolat depuis son enfance. Aujourd’hui directeur de la formation pour la FédéCP régionale du Centre-du-Québec, président des Archers du Centre-du-Québec et directeur du Circuit Pro-3D, il suit la trace de ses parents, qui ont tous deux été moniteurs pendant plus de trente ans. Pour lui, le bénévolat fait partie de son ADN.

 

Ne jamais cesser d’apprendre

Véritable touche-à-tout à la curiosité insatiable, Éric s’est récemment initié au trappage puisqu’il trouvait que cette corde manquait à son arc. « Je viens de commencer à trapper. J’ai fait mon cours avec la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec parce que j’avais envie d’apprendre à piéger le coyote. C’est un prédateur important des chevreuils, et je voulais contribuer à sauver cette espèce. »

 

Il a aussi récemment piégé son premier pékan, un petit prédateur assez féroce de la famille des visons, qu’il qualifie de « bête fantôme » puisqu’il est très rare qu’on l’aperçoive dans les bois.

 

 

Le partage comme facteur de motivation

Lorsqu’il n’est pas dans son atelier ou sur un chantier à pratiquer son métier d’ébéniste ni dans les bois à chasser, Éric s’active à partager ses connaissances avec ses semblables en donnant le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF) ou à organiser des événements de tir à l’arc d’animaux en 3D. « C’est tellement gratifiant quand un jeune nous envoie des photos de sa première prise ! C’est certain que mon rôle d’instructeur teste ma patience, desfois… Mais en tant que moniteur, on apprend aussi ! Parfois, on se fait poser une question à laquelle on n’a pas la réponse, alors on va chercher l’information. Ça aiguise notre curiosité. »

 

Légende : Éric Bahl (à droite) accompagné de deux autres membres de la direction de son club de tir à l’arc.

 

À 44 ans, Éric fait partie des « jeunes » bénévoles du réseau. Mais il a bon espoir de transmettre le feu qui l’anime à la nouvelle génération afin d’en faire un jour une relève active. « Une fois par année, j’initie un jeune à la chasse, souvent au dindon parce que c’est plus simple que la chasse à l’orignal, pour savoir s’il va aimer ça. On passe une journée ensemble et je lui montre les rudiments. »

 

Il est fort à parier qu’avec un tel désir de redonner, Éric parviendra à lui seul à rallier une tonne de nouveaux membres qui voudront eux aussi s’impliquer.