Initiation à la chasse : Les hauts et les bas du dindon sauvage
- « Je suis inconfortable à l’idée de tuer, mais je reste convaincue qu’il n’y a rien de plus sain que de manger cette viande récoltée écologiquement et dans le plus grand respect. »
- « Je suis fatiguée, j’aurais envie d’aller me coucher, mais je me dis que je veux rester dans ma cache pour me donner une chance de réussite. »
- « Je veux réussir, mais j’appréhende énormément le moment de tirer. »
- « Je trouve l’attente et le fait d’être assise pendant des heures ennuyant, mais combien de fois me suis-je laissée tenter par un marathon Netflix? »
- « Je me dis « à quoi bon », mais je veux être persévérante et ne pas décevoir mes guides qui sont là (dans le même froid que moi!) pour me partager leur passion. »
Vous trouverez certainement ces dernières lignes décousues et légèrement incompréhensibles… eh bien c’est exactement comme ça que je me sentais pendant ces cinq jours de chasse au dindon. Pour vous mettre en contexte, j’ai eu droit à cinq jours de réveils avant le lever du soleil, de grêle, de pluie, de neige et de froid. Ce n’était pas des conditions optimales pour donner la piqûre de la chasse à une néophyte mettons …
L’attente, la fatigue, les conditions météorologiques, la quasi-absence de dindons… Ce serait de vous mentir de vous dire que c’était une partie de plaisir pour moi à certains moments. Par contre, je ressors de cette expérience complètement comblée. Je me suis fait des amis, parce que tant dans les longues heures d’attente que dans les rushs d’adrénaline où on entend des dindons à proximité, on apprend à connaître quelqu’un différemment. J’ai assisté, à leurs côtés, à des levers de soleil incroyables, nous avons vu la faune se réveiller, puis j’ai repoussé mes limites et c’est ce que je retiens de cette expérience.
Je me suis sentie connectée avec les gens qui ne souhaitaient que ma réussite, avec la nature qui se réveillait devant moi, mais je me suis aussi sentie me reconnecter avec moi-même. Ça peut vous paraître complètement cliché (j’aurais été la première à le penser), mais avec notre quotidien où on ne s’arrête que très rarement, me retrouver sans cellulaire, sans distraction autre que la nature, ça m’a permis de me recentrer, de me sentir apaisée et déconnectée de mes tracas du quotidien.
Voulez-vous rire? Ces derniers mots ont été écrits dans ma dernière nuit avant ma dernière journée de chasse ! Même en sachant que je n’allais dormir que quatre heures, j’étais déjà impatiente d’y être et je n’arrivais pas à dormir… Aurais-je finalement pogné la piqûre ?
Jeanne de Connec Outdoors
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