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Attirer les dindons sauvages, une question de temps, de bonne semence et d’engagement!

Le Club du Lac Fer à Cheval, en Estrie, voulait attirer plus de gibier sur ses terres des secteurs Ham-Sud et Weedon. Entre autres, des chevreuils, mais aménager un champ nourricier demande du temps et de l’argent. Autant pour le démarrer que pour l’entretenir par la suite. Ce n’était pas un petit projet et il fallait trouver de l’aide financière. Le club a finalement trouvé de l’aide auprès d’Héritage faune par le biais du… dindon sauvage!

Comme le dindon sauvage fait aussi partie du gibier chassé sur son territoire, le club a pu profiter du programme d'aménagement d'habitat pour le dindon sauvage de la fondation Héritage faune. Ils ont ainsi obtenu une aide financière pour l’aménagement de leur champ nourricier.

 

Un projet de retraite : donner du temps à son club et à sa passion

Pour le temps, le club avait déjà Jean-Guy Couture, initiateur du projet avec Marco Grégoire, président du club. Jean-Guy est un membre actif et impliqué du club qui reste à quelques minutes des terres du secteur Ham-Sud. Passionné de chasse, il est l’instigateur de l’idée du champ nourricier.  À la retraite, il avait le temps de s’occuper d’un tel projet et surtout l’envie et l’expérience pour le faire.

En plus, le fait qu’il demeure juste à côté de l’emplacement du champ lui permettait d’en surveiller la progression et de l’entretenir au quotidien. Un projet emballant pour sa retraite, donc, il s’est lancé.

Mais attention, il n’a pas tout fait seul! Tout au long des différentes étapes du projet, Jean-Guy a eu l’appui et l’aide des membres bénévoles du club : nettoyage, défrichage, semailles, etc. Plusieurs ont mis la main à la pâte.

 

L’aménagement du champ nourricier : patience et minutie 

Avec l’aide accordée, Jean-Guy a pu commencer le travail. La première étape consistait à nettoyer le terrain afin de le préparer.

Avec l’aide de bénévoles, Jean-Guy a donc procédé au nettoyage des arbustes et du terrain. Ils ont débarrassé le champ des grosses pierres à l’aide d’une pelle mécanique, arraché les mauvaises herbes, etc. Ils l’ont libéré de tout ce qui pourrait nuire à sa bonne croissance.

Le terrain dégagé, Jean-Guy a pu le herser à l’aide de son VTT afin de le parer pour les semailles.

Choisir la bonne semence, un facteur de succès 

Semer oui, mais pas n’importe quoi. Il fallait un végétal comestible attirant pour le gibier (ici le dindon sauvage), facile d’entretien et peu dispendieux. Jean-Guy a examiné plusieurs options, il a finalement arrêté son choix sur le trèfle blanc —  qu’il ne regrette pas du tout. Pourquoi? Parce que le trèfle blanc est mangé par les dindons sauvages, mais aussi par les chevreuils, autre espèce que le club voulait attirer.

De plus, comme c’est une plante vivace, le trèfle blanc peut pousser pendant plusieurs années. Résistant, son développement est stimulé par le broutage et le piétinement. Il est donc tout adapté à un champ nourricier.

 

 

Surveiller l’activité du champ nourricier

En même temps que Jean-Guy a aménagé le champ, il a installé des caméras activées par le mouvement et avec vision de jour et de nuit pour surveiller l’activité animale sur le terrain. Cela lui permet de voir le gibier ou même les prédateurs qui circulent sur les terres. Chevreuils, dindons, lièvres, coyotes…

 

Bref, il peut dire la fréquence et les périodes de la présence de gibier, ce qui est très utile au club.

Et maintenant 

Mais le travail n’est pas fini! Maintenant, Jean-Guy doit entretenir le champ. Cela veut dire le débroussailler de façon régulière, le nettoyer, le resemer et aménager certains coins qui restent à faire.

Pour le débroussaillage, le format des débroussailleuses du marché n’était pas très adapté au terrain irrégulier du club. Elles ne pouvaient pas bien passer partout entre les arbres et avaient de la difficulté à atteindre certains emplacements. Pas de problèmes pour Jean-Guy : il en a fabriqué une sur mesure! Ça, c’est de l’inventivité! Et il s’en sert de façon régulière pour couper le trèfle quand il devient trop long.

 

Le travail de Jean-Guy a été bénéfique pour le club. Le champ nourricier a ramené une abondance de gibier sur son territoire ce qui a eu pour conséquence d’éviter la perte de membres. Avec un membership stable, le club peut continuer ses activités et attirer la relève.

 

Un petit mot sur les instigateurs du projet

Pour conclure, parlons un peu des instigateurs du projet, Jean-Guy Couture et son Club de chasse.

Le Club du Lac Fer à Cheval

Situé en Estrie à 30 minutes de Sherbrooke, ce club de chasse et pêche divise ses 13 000 acres en deux secteurs : Weedon et Ham-Sud. Ce territoire offre de grandes possibilités pour la chasse, la pêche, mais aussi les promenades en forêt.

Le club axe beaucoup ses activités et ses politiques sur la famille et la relève afin de les initier au plein air. Et, il adhère aussi à la philosophie « Quality Deer Managament » pour la gestion de son cheptel de chevreuil. Sa manière de léguer aux générations futures est la capacité d’observer et de chasser différentes espèces de gibier.

 

Pour en savoir plus, visitez le site web du Club du Lac Fer à Cheval ou suivez leur profil Facebook.

Jean-Guy Couture 

 

Ancien entrepreneur en irrigation, Jean-Guy est aujourd’hui à la retraite. Il en profite pour passer l’hiver en Floride avec son motorisé. En saison, il pratique, bien entendu, la chasse à l’arbalète. Son gibier favori? Le chevreuil, l’orignal et le dindon. Membre actif de son club, il y donne beaucoup de son temps, comme vous avez pu le voir dans l’article ci-haut.

Nicolas Racine Photographe