27 mars 2015
JUGEMENT DE LA COUR SUPRÊME (REGISTRE DES ARMES D’ÉPAULES) : LES CHASSEURS DU QUÉBEC APPLAUDISSENT LA DÉCISION
Québec, le 27 mars 2015 – La Cour suprême a rendu ce matin sa décision concernant la tentative de Québec de préserver une partie du défunt registre des armes d’épaules, celle portant sur les propriétaires d’armes québécois. Ce verdict donne le feu vert à la destruction de ces données, au même titre que celles concernant le reste du pays. Décision que la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) appuie pleinement. En période d’austérité, notre Fédération espère que le Québec ne s’enlisera pas dans la création d’un registre provincial.
La FédéCP soutient qu’il est prioritaire et essentiel d’investir des sommes dans des programmes sociaux ayant une véritable portée sur le contrôle de la criminalité plutôt que dans un registre qui s’est avéré être un véritable gouffre financier au niveau fédéral. La Fédération réitère qu’un registre québécois des armes longues, tout comme le défunt registre canadien, est inutile et n’assurera en rien la sécurité de la population ni celle des policiers. Il existe un moyen de contrôle efficace et éprouvé qui oblige les propriétaires d’armes à suivre les formations requises pour obtenir le permis d’armes à feu (PAF).
Dès 1968, la FédéCP s’est engagée dans la formation relative à la manipulation des armes à feu, et c’est à son instigation que les cours sont devenus obligatoires au Québec en 1972. Ainsi, pour pratiquer la chasse avec arme à feu au Québec, les aspirants chasseurs doivent obligatoirement suivre et réussir deux formations : le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF) et le cours d’Initiation à la chasse avec arme à feu (ICAF). Ces formations mènent à l’obtention du certificat du chasseur, document qui leur permettra ensuite de faire une demande d’obtention d’un permis d’armes à feu (PAF) et des différents permis de chasse.
Le PAF n’est délivré qu’à la suite d’une enquête complète et approfondie de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour vérifier les antécédents de chaque demandeur. Cette enquête est renouvelable tous les cinq ans. Le PAF constitue donc une source d’information complète et adéquate pour les différents corps policiers québécois. Ces derniers peuvent aussi compter sur l’information relative aux registres actuels concernant les armes à autorisation restreintes et prohibées, qui eux, sont maintenus.
La FédéCP soutient aussi l’importance de l’entreposage sécuritaire des armes à feu, notion qu’elle a toujours prônée dans ses cours de formation, avant même que des obligations légales viennent encadrer cette mesure. En somme, ce sont l’éducation et la connaissance des notions d’entreposage sécuritaire des armes à feu qui, en fin de compte, sauvent réellement des vies.
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.com)est un organisme sans but lucratif qui représente 125 000 membres. Depuis 1946, sa mission est de contribuer, dans le respect de la faune et de ses habitats, à la gestion, au développement et à la perpétuation de la chasse et de la pêche comme activités traditionnelles, patrimoniales et sportives.
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Source : Stéphanie Vadnais
Conseillère en communication
Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Tél. : (418) 878-8901 / 1 888 LAFAUNE