
23 janvier 2019
Les demandes de simplification du système d’immatriculation sont acceptées ; la FédéCP garde espoir qu’il sera aboli
Québec, le 23 janvier 2019 – Après avoir tout fait en son pouvoir pour éviter la mise en place d’un système d’immatriculation des armes à feu coûteux et inutile, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) avait dû réviser sa stratégie après l’entrée en vigueur de la loi, le 29 janvier 2018. C’est alors qu’elle a amorcé les démarches pour simplifier au maximum l’immatriculation des armes. C’est avec satisfaction que la Fédération a accueilli l’annonce, faite par la ministre de la Sécurité publique, madame Geneviève Guilbault, selon laquelle l’ensemble des demandes de simplification vont être accordées. La Fédération est reconnaissante de l’écoute accordée aux chasseurs dans ce dossier.
On tient à rappeler que la FédéCP, avec l’aide de Sentier Chasse-Pêche, avait entre autres mobilisé les partenaires du domaine de la chasse pour diffuser une lettre qui demandait de retirer trois contraintes bureaucratiques du processus d’immatriculation. Les propriétaires d’armes à feu étaient invités à interpeller leurs députés et à leur faire part de ces requêtes.
Militant cependant toujours contre le système d’immatriculation, la Fédération continue d’espérer que la CAQ prendra le temps d’analyser et d’ultimement abolir cette mesure qui s’est déjà révélée être inefficace en plus d’avoir plongé l’état fédéral dans un gouffre financier.
Avantages pour les propriétaires d’armes à feu
Pour les propriétaires d’armes à feu, cela signifie d’abord qu’ils n’auront plus à indiquer la longueur du canon lorsqu’ils immatriculeront leurs armes. Cette mesure inutile, qui n’aide pas à l’identification d’une arme, est d’autant plus problématique lorsqu’une arme possède plus d’un canon.
De plus, les propriétaires n’auront pas à fournir le numéro d’immatriculation (NIAF) à un agent de la paix qui en fait la demande. Ils pourront simplement fournir le numéro unique d’arme à feu (NUAF), qui correspond dans la majorité des cas au numéro de série qui est déjà inscrit sur l’arme à feu par le fabricant.
Finalement, l’obligation d’enregistrer le lieu où se trouve une arme lors d’un déplacement de plus de 15 jours sera modifiée. Nous souhaitons que cette contrainte soit complètement retirée plutôt que la période soit simplement allongée.
La solution idéale demeure l’abolition du système d’immatriculation
À la suite des élections de l’automne dernier, où le nouveau parti au pouvoir a mentionné sa volonté de réduire les dépenses inutiles et d’être à l’écoute des citoyens, la Fédération a réitéré son désir de voir le registre aboli. Devant l’ouverture dont a fait preuve le gouvernement jusqu’à maintenant, la Fédération garde espoir qu’en lui laissant le temps nécessaire pour analyser le système d’immatriculation, ses coûts phénoménaux et ses effets inexistants sur la sécurité publique, le gouvernement en viendra à la décision responsable de l’abolir.
La FédéCP et de nombreux autres partenaires du domaine faunique sont d’avis que le montant gaspillé dans un système informatique peu fiable trouverait son utilité s’il était investi en prévention, en éducation et en santé mentale.
À propos de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.com) est un organisme sans but lucratif fondé en 1946 qui représente 125 000 membres. Sa mission est de représenter et de défendre les intérêts des chasseurs et pêcheurs du Québec, de contribuer à l’éducation sur les pratiques sécuritaires et de participer activement à la conservation et à la mise en valeur de la faune afin d’assurer la pérennité des ressources et la perpétuation de la chasse et de la pêche comme activités traditionnelles, patrimoniales et récréatives.
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Source :
Emily Vallée
Coordonnatrice aux communications
Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Tél. : (418) 878-8999 / 1 888 LAFAUNE