La diffusion de ce Projet à succès est rendue possible grâce à la participation financière de la Fondation de la faune du Québec.
La route des dindons
Les projets à succès
Nom des initiateurs : France Gagnon (Chargée de projets agricole, Biologiste) et Zineb Bennani (directrice générale par intérim)
Projet : « îlots boisés » Aménagements d’habitats pour le dindon sauvage
Région : Rang de la Grande-Ligne, Saint-Isidore, (La Nouvelle-Beauce)
Association : Conseil de bassin de la rivière Etchemin (CBE)
Créer des passages pour les dindons entre leurs différents habitats : c’est la mission qu’a relevée le Conseil de Bassin de la Rivière Etchemin à l’aide des agriculteurs de la région de St-Isidore.
Le Conseil de Bassin de la Rivière Etchemin (CBE)
Le Conseil de Bassin de la rivière Etchemin est le chef de file de la mise en œuvre de la gestion intégrée de l’eau et des écosystèmes associés à l’échelle des bassins versants des Etchemins et Lévis-Est. Il assure la planification des interventions liées à l’eau, la concertation et la conciliation des usagers de l’eau.
La restauration d’habitat, une expertise acquise pour le CBE
Ce n’est pas la première fois que les acteurs du CBE jouent de la pelle : étangs, seuils, plantation d’arbres, arbustes et fougères, ils en ont fait ! Très exactement, on parle de bandes riveraines qui ont profité de 1301 végétaux ! Le but : restaurer des habitats au bénéfice de la faune terrestre et de la faune aquatique.
Le projet d’aménagement d’îlots boisés
Selon les producteurs et les chasseurs du rang de la grande ligne à St-Isidore, la population de dindon sauvage est considérée trop faible pour mener les activités de chasse. Le projet d’aménagements d’habitats pour le dindon sauvage vise donc l'augmentation de la population par la mise en place de nouveaux habitats. Plus précisément, le projet consistait à aménager deux îlots boisés et des corridors en bande riveraine pour relier entre eux différents habitats empruntés par le dindon sauvage afin de favoriser leurs déplacements.
Tout d’abord, des arbres ont été plantés (fruitiers, feuillus, conifères et arbustes) sur les îlots de terres agricoles. Des perchoirs pour le dindon sauvage y ont été installés, ainsi que deux corridors boisés en bande riveraine pour relier entre eux différents habitats empruntés par l’oiseau. Ce projet vise à moyen/long terme l’implantation de population régulière de dindon sauvage dans les secteurs aménagés.
Des bénéfices pour l’ensemble de l’écosystème
Augmentation de la biodiversité : les zones aménagées serviront également de couloirs qui relieront divers habitats et permettront le déplacement des espèces fauniques et développement des espèces végétales. Avec le choix des espèces d’arbres et arbustes, les aménagements permettront à plusieurs espèces d’oiseaux indigènes de venir s’y réfugier.
Fourniture de services écologiques comme la pollinisation, la dispersion des graines, la régénération du sol, le cycle des nutriments, la prédation, la conservation des habitats, la décomposition des déchets et la lutte contre les ravageurs.
Atouts pour le paysage : les arbres et arbustes contribueront à stabiliser les berges. Ils protégeront le paysage des grands vents en plus de l'embellir.
La contribution des producteurs agricoles
La première étape du projet a été de susciter l’intérêt des producteurs agricoles. Ceux qui ont embarqué ont été impliqués dès le début du projet en participant à la décision des aménagements à mettre en place sur leur propriété. Une fois le plan d’aménagement approuvé par l’organisme et le propriétaire, la plantation d’arbre et d’arbuste a pu commencer.
Les producteurs ont aussi contribué dans les étapes de la préparation du terrain, de la réception des plants, dans l’arrosage des plants et dans leur transport aux champs. Ce projet les encourage à protéger et à améliorer les habitats qui se trouvent sur leurs terres.
L’aménagement d’îlots boisés s’est fait sur deux sites dans le rang de la Grande-Ligne à Saint-Isidore : un au ruisseau Boutin sur la ferme Steeve Larose et l’autre, au tributaire Sans Nom sur la ferme Hululu (Luc Châtigny) pour un total de près de 7000 m2 de superficie plantée.
Résultats à venir
Le CBE est confiant à de l’augmentation du succès de chasse à moyen terme dans ce secteur. Le développement des habitats et l’installation des différentes espèces se feront graduellement. Ne reste plus qu’à protéger ces nouveaux habitats et à ouvrir l’œil !
Sept (7) nichoirs construits et installés par les étudiants de l’école secondaire l’Aubier pour la faune aviaire.
















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